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L’iode : pas seulement utile en cas de risque nucléaire !

L’iode : pas seulement utile en cas de risque nucléaire !

L’iode est l’un des plus faiblement dosés des oligoéléments : à peine 15 à 20 mg dans tout notre organisme. Son seul rôle reconnu est sa présence dans les hormones thyroïdiennes, la thyroxine (T4, 4 atomes d’iode) et la triiodothyronine (T3, 3 atomes d’iode). Il s’agit cependant d’un rôle primordial puisque ces hormones interviennent dans le métabolisme de toutes nos cellules et, notamment, dans le processus de croissance et de développement des divers organes qu’elles constituent. Un déficit en hormones thyroïdiennes pendant les trois premières années de la vie peut se traduire par un retard mental irréversible et un développement physique et physiologique incomplet.

Des rôles nombreux et essentiels

Dans les hormones thyroïdiennes l’iode contrôle la croissance, la production d’énergie et le métabolisme des graisses. Ces hormones influencent un grand nombre de réactions organiques (vitesse des réactions enzymatiques, consommation de l’oxygène par les cellules…), interviennent dans le métabolisme basal, brûlent les graisses en excès, accroissent les facultés mentales. L’iode a également une action sur certaines obésités, sur la fragilité des phanères (ongles et cheveux), sur la résistance de la peau et sur l’intégrité de la dentition. L’iode est essentiel dans l’équilibre hormonal global et les hormones thyroïdiennes nécessitent la présence de la progestérone pour être actives.

Le goitre est le signe le plus évident de carence. Mais on rencontre bien souvent aujourd’hui tous les symptômes d’une baisse du métabolisme : frilosité (pieds et mains surtout), fatigue générale, prise de poids, constipation sans cause apparente, baisse de la libido…

Dans quels aliments trouve-t-on de l’iode ?

Les besoins normaux en iode sont estimés à environ 150 à 200 mcg/jour et devraient être couverts par une alimentation équilibrée. Ils peuvent être plus élevés selon le mode d’alimentation et la région où l’on vit. L’agriculture biologique a ici encore une importance extrême pour préserver l’équilibre de l’alimentation. Parmi les aliments qui en contiennent le plus, on trouve tous les poissons, les algues marines, le haricot vert, l’oignon, les navets, les mûres, les groseilles, les champignons de Paris, les radis, le lait, le pruneau…

Ainsi, les célèbres tartines au fromage blanc (radis et oignons verts + maquée de brebis) participent à l’apport d’iode alimentaire.

Notons que les poissons et les fruits de mer, outre qu’ils concentrent la pollution marine, ne renferment qu’entre 40 et 80 mcg d’iode pour 100 g alors que le Kelp (algue géante des mers arctiques ou antarctiques) en contient environ 250 mcg/100 g.

La complémentation

Au fil du temps, le Kelp est devenu le complément alimentaire de référence pour l’iode. Simplement déshydratée, cette algue permet de proposer des comprimés de petite taille renfermant jusqu’à 250 mcg d’iode parfaitement assimilable et facile à absorber.

Un comprimé par jour permet d’en recevoir une dose suffisante et efficace.

Le magnésium (sous forme de chlorure ou de Nigari), qui permet de réduire les besoins de la thyroïde, et la vitamine D3 me paraissent les meilleurs associés de l’iode.  

Équilibre

Œstrogènes et progestérone

Le docteur John Lee, auteur de nombreux ouvrages sur l’équilibre hormonal et, notamment, sur la prédominance des œstrogènes et la carence généralisée en progestérone, a remarqué que des femmes présentant des symptômes de carence en progestérone prennent souvent des compléments thyroïdiens. Après complémentation en progestérone naturelle, le besoin de compléments thyroïdiens disparaît.

Pour lui la présence d’œstrogènes en excès bloque les récepteurs cellulaires des hormones thyroïdiennes qui peuvent, de ce fait, être présentes, mais inactives. La progestérone a le rôle inverse en activant les récepteurs de la T4 et de la T3.

Ainsi, si la complémentation naturelle en iode est souvent nécessaire, l’équilibre hormonal complet et durable passe aussi par un rééquilibre entre œstrogènes et progestérone lors de phénomènes comme le syndrome prémenstruel ou les troubles de la préménopause.

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