Moins de cadmium dans l’alimentation
Le mois d’avant, la Comission européenne recommandait aux États membres de veiller « à ce que les mesures existantes de réduction des teneurs en cadmium des denrées alimentaires soient progressivement appliquées par les agriculteurs et les exploitants du secteur alimentaire ». Le cadmium fait partie des métaux lourds. Absorbé par l’alimentation, il peut entraîner insuffisance rénale ou cancer chez l’adulte ainsi que troubles du développement cérébral chez l’enfant. Il est présent dans les terres agricoles, notamment en raison des pratiques de culture : les boues d’épuration, le fumier et les engrais phosphatés contribuent à en élever considérablement les teneurs. Si les principaux aliments contribuant à l’exposition sont les céréales, les légumes et les pommes de terre, les algues marines, le poisson et les fruits de mer, cultivés dans des estuaires où se déversent les résidus agricoles, en contiennent également de grandes quantités. De même que les champignons, les graines oléagineuses et... le chocolat ! Cependant, faute d’étiquetage obligatoire, difficile de savoir si l’on a ou non dépassé les doses admissibles : il nous faudra faire confiance aux industriels pour respecter les teneurs maximales fixées, dès 2015, pour les laits maternisés et autres aliments pour enfants, et dès 2019 (!) pour le chocolat et le cacao...