Quand le gluten tape sur les nerfs : pourquoi le blé est si addictif
Il y a une trentaine d’années, le Dr Karl Reichelt, un chimiste norvégien, a découvert la présence de peptides opioïdes dans les urines des schizophrènes et des autistes. Ces substances, proches de la morphine, se fixent sur des récepteurs spécifiques du cerveau, avec des conséquences neurologiques majeures : hyperactivité chez l’enfant, angoisses, nervosité, dépression, boulimie ou anorexie…
De substances opioïdes qui ne devraient pas passer
Ces molécules peuvent être fabriquées par l’organisme (endorphines) ou provenir de l’extérieur : c’est le cas de la casomorphine issue du lait, de la gliadorphine et de la glutéomorphine dérivées du gluten. Ainsi, en cas de porosité intestinale, les produits laitiers et le blé, normalement sans danger, deviennent toxiques et leurs substances opioïdes en contact avec le corps entraînent de véritables états d’addiction, comparables à la morphine, rendant si difficile pour certaines personnes le protocole sans blé ni lait, même pour une courte durée.
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