Pour la FNAB, l'Europe doit encourager les agriculteurs à produire mieux et non plus
« Dans une Europe agricole en crise, la bio représente une véritable alternative
L’agriculture européenne vit une crise sans précédent. Le système intensif et productiviste ne soutient plus la volatilité des prix mondiaux, des écarts de coûts de production trop importants avec d’autres régions dans le monde. Ainsi, la Nouvelle-Zélande affiche des coûts de production en lait de 150 € la tonne contre plus de 300 € et jusqu’à 500 € en Europe.
Plutôt que miser sur la quantité, il faut maintenant relancer l’agriculture européenne avec de la qualité dans un nouveau modèle économique entre les producteurs, consommateurs et industriels basé sur le respect de la souveraineté alimentaire. Les consommateurs européens vont clairement dans ce sens. Partout en Europe, la consommation bio augmente (+7,4% fin 2014), en particulier en France avec +14,5% en 2015.
Pour une politique agricole commune d’intérêt général en Europe
La PAC actuelle ne résout en rien les problèmes des agriculteurs et coûte de plus en plus cher aux contribuables. L’argent public doit rémunérer des biens publics. La production de services environnementaux et sociaux par l’exploitation agricole et sa reconnaissance par la PAC est une nouvelle base pour construire une agriculture qui fasse vivre ses paysans dans la durée en créant des emplois.
IFOAM Europe demande aux ministres de l’Union européenne que la future PAC réponde aux attentes des consommateurs pour de la qualité et soutienne la transition des agriculteurs pour des fermes durables, qui dépolluent l’eau, les sols, l’air et restaurent la biodiversité. La FNAB défendra ces positions.»