Vitrages : le froid ne passe plus
(Mise à jour 9 février 2016.)
La dernière règlementation thermique, la RT 2012 entrée en vigueur le 1er janvier 2013, impose une consommation énergétique des bâtiments neufs de 45 à 65 KWhep/m2/an, soit une consommation divisée par trois par rapport à celle qui était demandée dans la RT 2005. Pour 2020, la RT 2012 veut aler plus loin que la basse consommation : le texte vise la construction exclusive de bâtiments produisant autant ou davantage d’énergie qu’ils n'en consomment (bâtiments à énergie positive), et pour les bâtiments anciens, une consommation énergétique moyenne réduite à 150 kWhEP / an / m².
Dans cette course contre la montre, les vitrages ont plus que jamais leur mot à dire. De très grands progrès ont déjà été accomplis : le pouvoir isolant des vitrages actuels est près de cinq fois supérieur à celui du simple vitrage ! Le coefficient U d’isolation du verre est ainsi passé de 5,6 à 2,8 avec la première génération de double vitrage, et de 2,8 à 1,1 avec le standard actuel « superisolant ». Le coefficient U est mesuré W/(m2.K). Plus il est faible, plus le matériau est isolant.
Triple vitrage
À titre indicatif, un mur de brique et son enduit intérieur possèdent une valeur U de 3 environ. Un double vitrage pour l’habitat résidentiel affichant une valeur de 0,8 est d’ores et déjà aussi disponible. Il affiche des performances proches d’un triple vitrage, mais sans ses inconvénients (châssis plus épais, réduction de la transmission lumineuse). Mais certains fabricants travaillent à la conception de vitrages encore plus performants.
Ils visent un pouvoir isolant de 0,4, équivalent à celui d’un mur bien isolé. Des vitrages sélectifs sont aussi disponibles depuis peu pour les immeubles de bureau, qui coûtent souvent plus chers à refroidir qu’à chauffer. Ils laissent passer la lumière tout en réfléchissant un maximum de chaleur. Tout bénéfice pour la planète.
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