Prévenir le cancer : l’alimentation, un outil pour Marion Kaplan
Bio Info. Quels sont les facteurs alimentaires en lien avec le cancer ?
Marion Kaplan. Le cancer est une maladie multifactorielle. Nous n’avancerons pas que tel aliment est cancérigène ou que tel autre va nous guérir, bien entendu. En revanche, il existe un effet cocktail qui favorise la maladie. C’est, premièrement, le régime que l’on suit depuis des années : manger régulièrement de la junk food ou uniquement de la nourriture industrielle et peu de produits frais, par exemple.
Il y a ensuite les pesticides qui se trouvent dans nos aliments.
Et enfin, les métaux lourds, que nous absorbons en trop-plein à travers le poisson et l’eau, mais aussi les vaccins, les plombages dentaires ou l’air pollué.
Selon notre identité génétique et notre système HLA (antigènes des leucocytes humains), nous sommes plus ou moins sensibles à ces métaux. L’effet cocktail se déclenchera en fonction de tous ces paramètres. Cela ne veut pas dire que l’on tombera forcément malade, mais que nous y sommes plus enclins et qu’il va falloir être prévoyant.
B. I. Il existe donc des moyens de prévention contre le cancer ?
M. K. Oui, avoir une alimentation saine, prêter attention à l’eau que l’on consomme et faire du sport sont très importants. L’aspect psychologique est aussi primordial, il faut donc travailler sur soi et régler ses conflits. Un choc émotionnel peut générer une importante baisse immunitaire et déclarer un cancer. Nous devons absolument en tenir compte dans le traitement et la prévention de la maladie ! Tous les drames que vous supportez, alliés à une mauvaise hygiène de vie, auront, selon votre identité génétique, plus ou moins d’impacts sur vous. En respectant les quelques règles ci-dessus, vous avez déjà les bases pour être en bonne santé.
B. I. Quelles solutions alternatives peuvent aider à la guérison ?
M. K. Il faut individualiser la médecine de demain au lieu de faire du protocole de masse. Chaque patient est unique, avec une histoire, des maladies, un contexte de vie, une alimentation, des problèmes psychologiques, un environnement spécifique… Nous avons les outils pour cela et c’est ce que vont nous démontrer les intervenants du congrès.
Parmi les solutions, nous dévoilerons aussi un livre sur le régime cétogène qui consiste à éliminer tous les sucres de notre alimentation, c’est-à-dire les fruits, les amidons, les céréales, car nous savons que les cellules cancéreuses s’en nourrissent. Toutefois, cela nécessite que le patient se responsabilise car ce ne sont pas les médecins qui vont l’obliger.
B. I. Quel régime alimentaire préventif conseilleriez-vous ?
M. K. Mangez beaucoup de légumes, 30 % crus et 70 % cuits à la vapeur douce, et très peu de fruits. Préférez les fruits de saison et ceux à index glycémique bas, comme les fraises, les framboises ou les groseilles. Évitez les fruits tels que les bananes, les ananas et les pastèques qui ont une glycémie élevée.
Je conseille de bannir presque toutes les céréales, mais surtout le gluten qui est compris dans le blé, le seigle, l’orge, l’épeautre et le kamut. On peut consommer du riz ou du sarrasin, sauf en cas de maladie. Il faut également consommer un peu de protéines animales, de préférence du poulet ou du poisson.
Pour en savoir plus : www.marionkaplan.fr, www.quantiqueplanete.com.
Bio en bref
1956 Naissance à Paris.
1971 Premier jeûne et découverte du végétalisme.
1982 Rencontre avec l’ingénieur chimiste André Cocard, qui révolutionne sa façon de cuisiner.
1985 Rencontre avec le Dr Catherine Kousmine.
1989 Médaille de bronze de la Société d’encouragement au progrès pour ses recherches en nutrition. Médaille d’argent en 2001.
2001 Arrêt du gluten et des produits laitiers.
2002 Rencontre avec le Dr Bruno Donatini, qui l’aide à traiter sa dysbiose intestinale.
2010 Premier Congrès national des thérapies quantiques à Aix-en-Provence.