Christian Brun : pour un bon usage du vaccin
Bio Info Quel est votre avis général sur la vaccination ?
Christian Brun Je ne suis pas contre les vaccins car l’idée d’injecter un microbe atténué pour permettre au corps de réagir en produisant des anticorps n’est pas idiote. C’est le principe de l’homéopathie. Mais il faudrait réunir plusieurs conditions pour éviter des effets secondaires désastreux. Je tiens à dire que je suis solidaire du professeur Henri Joyeux concernant sa pétition contre une vaccination systématique des enfants. Cette vaccination ne tient pas compte de l’état du système immunitaire du patient. Certaines personnes vont développer une grippe suite à une vaccination antigrippale parce que leur système est affaibli ou au contraire exacerbé. Dans certains rares cas, des personnes peuvent en mourir ou développer des pathologies graves comme la sclérose en plaques.
B. I. Quels effets un vaccin a-t-il sur notre corps ?
C. B. Un vaccin est un produit synthétique qui demande à nos systèmes immunitaire et enzymatique de se débrouiller pour le détruire. Et cela se fait au détriment du foie, déjà plus ou moins malmené. Nous fatiguons ainsi notre organe hépatique, et certains composants de ces vaccins, comme l’aluminium, vont se stocker dans les graisses et peuvent avoir des effets secondaires au niveau du système nerveux.
B. I. Vous êtes donc contre le cumul des vaccins ?
C. B. Oui, car le risque d’effets secondaires est multiplié lorsqu’on se fait vacciner contre plusieurs maladies. Cela oblige le corps à se battre sur plusieurs fronts. Je suis contre le cumul, c’est-à-dire l’injection de plusieurs vaccins en une seule fois sans en connaître les interactions entre eux, et cela très tôt après la naissance. Regardez ce qui est arrivé à cette fillette à Angers (Ayana, dont la vaccination au Prevenar et à l’Infanrix s’est suivie de lésions qui ont conduit, en juillet, à l’extuber avec l’accord de ses parents, ndlr), c’est malheureux ! Ce n’est pas logique, car le système immunitaire d’un enfant n’est achevé qu’entre 7 et 10 ans. Alors pourquoi les vacciner si jeunes ? Pourquoi créer cette pseudo-urgence permanente ? Je n’aime pas cette idée d’une vaccination envers et contre tout, sans tenir compte de l’individualité des patients.
B. I. Quelles seraient les solutions pour mieux vacciner ?
C. B. Il suffirait d’effectuer avant toute vaccination une analyse sérologique simple de certaines protéines (électrophorèse et profil protidique) pour connaître l’état du système immunitaire et des immunoglobulines (anticorps) du patient. Je rappelle au grand dam de certains, qui veulent imposer plutôt que discuter, que la vaccination n’a pas pour but de détruire les microbes mais de stimuler le système immunitaire. Il serait souhaitable aussi qu’un rappel de vaccin ne se fasse qu’après un contrôle des immunoglobulines spécifiques mémoires (IgG).
Polémique : l’Ordre des Médecins contre Henri Joyeux
Auteur en mai d’une pétition sur les dangers de la vaccination, le Pr Joyeux s’est attiré les foudres du président de l’Ordre des médecins, Patrick Bouet, qui a porté plainte auprès des instances disciplinaires de sa profession. Le Pr Joyeux dénonce la pénurie actuelle des vaccins obligatoires DTP, qui oblige les parents à utiliser un produit combiné, dit hexavalent, prévu aussi contre la coqueluche, l’haemophilus, cause de méningite, et l’hépatite B. Pour lui, ce vaccin (Infanrix Hexa, de GSK) contient des substances « dangereuses », voire « très dangereuses ». Infos et pétition : www.professeur-joyeux.com.