Envie de parler…
Je ne sais pas vous, mais moi, pour l’instant je n’ai plus la moindre envie d’écouter les animatrices radio ni leurs prévisions météos évidentes et subtilement invariables : pluie et froid.
Cette année, le déficit en vitamines D naturelles a commencé tôt. Or, on le sait, les ciels nuageux sont mauvais pour notre santé mais aussi pour notre moral. Car la vitamine D est vitale pour combattre le cancer, le diabète mais aussi la dépression.
Car oui, l’heureux gagnant des ciels gris sera de nouveau le marché des antidépresseurs et des pilules qui octroient le bonheur. Mais celui ou celle qui les croque prend des risques. Plus d’un belge sur dix en avale. 1.169.208 personnes ont reçu un traitement contre la dépression en 2013, selon les tableaux de bord de l’Inami. Les anti dépresseurs ont connu une hausse de 65 % en dix ans.
Nous sommes leader en la matière avec plus de 25% au-dessus de la moyenne des 56 pays de l’OCDE. 80% des prescriptions proviennent de médecins généralistes, qui ont souvent tendance à ne pas proposer les alternatives naturelles qui existent. Sans doute par manque de temps ou par manque d’information. Or, les solutions chimiques abîment encore davantage des organismes déjà affaiblis. Pourtant les études scientifiques continuent à démontrer que les antidépresseurs ne sont pas plus efficaces que le placebo, et dans certains cas, encore moins efficaces.
Les prescriptions d’escitalopram (séroplex), de fluoxétine (prozac), de trazodone (trazolan), de mirtazapine ou de bupropionsont presque la norme. La niche est gigantesque. Mais ce n’est pas tout. Certains antidépresseurs poussent au suicide. Et ça, c’est un fait. Il y a quelques semaines, des millions de personnes ont été choquées par le suicide de l’acteur Robin Williams. Inévitablement, sans connaître le fond de l’histoire, car tous ces contextes émotionnels sont loin d’être simples, j’ai repensé à mon ami d’enfance Patrick, qui lui aussi s’était donné la mort il y a presque deux ans. Et d’une conversation avec un de mes ami neurologue au sujet de cas similaires, qui s’en était suivi. Des personnes optimistes et joyeuses de nature, qui passent par un moment de fond de vague, qui prennent des antidépresseurs et qui se suicident. Très souvent par pendaison. Un profil que l’on retrouve de façon régulière. Aussi simple que ça. Car les antidépresseurs n’empêchent pas la souffrance, mais il la cachent.
Et surtout ils enlèvent toute volonté. Et donc, la volonté devivre. Les antidépresseurs gomment l’âme, me disait quelqu’un récemment. Le suicide est le plus grand tueur d’hommes, après les accidents de voiture, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Six suicides se produisent chez nous, chaque jour (1). Avec une majorité en Wallonie. 72% des personnes qui se suicident en Belgique sont des hommes. Tout comme dans beaucoup de pays, la catégorie professionnelle qui semble la plus touchée, ce sont les agriculteurs. Une étude américaine s’est penchée sur la relation qui existe entre l’utilisation des pesticides, la dépression et le suicide (2).
Deux pesticides utilisés couramment par les agriculteurs, les organophosphates et le carbamate peuvent générer la dépression. Or, il existe des liens avérés entre les composants des organophosphates et un risque accru de suicide. Un contact avec des organophosphates ou de carbamates génère des migraines, des nausées, une raideur des muscles, la diarrhée, une salivation et une transpiration excessive ou des difficultés respiratoires. Des expositions sévères peuvent causer un oedème pulmonaire, des crises d’épilepsie et même entraîner la mort. Certaines recherches suggèrent qu’une dépression résultant d’un empoisonnement grave de ce type, traitée avec des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, comme le prozac, le zoloft ou le paxil, accroît de façon formelle le risque de suicide. Une conséquence de plus de l’utilisation des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs.
Si vous avez autour de vous des personnes qui prennent des antidépresseurs, et c’est fort probable, dites-leur qu’il existe de nombreuses solutions naturelles pour s’en sortir. Isabelle Cornette, notre chroniqueuse phytothérapie peut en témoigner, puisque ce sont les plantes qui l’ont sauvée un jour, il n’y a pas si longtemps. Elle en témoigne page 78. Les plantes, millepertuis, passiflore ou griffonia, la luminothérapie, le sport ou la méditation, les huiles essentielles ou la psychologie énergétique, ilexiste une multitude de moyens. Il faut en parler…
2. www.suicidefindinghope.com/content/pesticides_and_depression, Pesticides
and Depression, By Michael R. Rosmann, Ph.D. and Lorann Stallones, M.P.H., Ph.D.,Colorado State University









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