Astuces pour faire le plein d'oxygène
Ce ne sont pas nos poumons et notre système dit respiratoire qui « respirent », mais nos cellules qui captent l’oxygène (O²) et rejettent le gaz carbonique (CO²) par un système de pression intravasculaire et intracellulaire. Notre système pulmonaire ne constitue qu’un intermédiaire entre l’intra et extracellulaire.
Veiller à son apport en oxygène
Notre système cutané respire aussi et sans cette propriété extraordinaire, nous serions tous en insuffisance respiratoire : pensez à l’anecdote connue du film « Goldfinger » dans lequel meurt une femme s’étant peinte avec une préparation d’or… empêchant sa peau de respirer !
Les conditions pour bien respirer sont d’avoir le dos droit et musclé pour permettre aux poumons de se développer anatomiquement dans la cage thoracique. Lorsque nous avons un dos courbé faute de muscles, nos poumons ne peuvent se développer et remplir leurs fonctions d’intermédiaire entre l’extérieur et nos cellules.
Concernant la qualité de l’air, qui aujourd'hui laisse à désirer, nous ne pouvons que nous en accommoder... Elle est sans commune mesure meilleure dans nos campagnes et dans les montagnes, mais la pollution atmosphérique due à diverses sources y reste présente (agriculture, pollution maritime…).
Heureux sous les résineux
Les forêts de pins et de sapins sont un lieu privilégié et riche en produits oxygénés grâce aux composants terpéniques alpha et béta que l’on y trouve en grandes quantités. Ils y sont peroxydés par le soleil et deviennent ainsi des catalyseurs d’oxygénation.
Pour ceux qui vivent dans les villes industrialisées et qui ne peuvent bénéficier des effets positifs des forêts de résineux, ou qui n'ont pas la chance de pouvoir pratiquer régulièrement des exercices physiques en plein air, nous ne saurions trop vous recommander de tester le Bol d’air Jacquier.
Cet appareil, qui tire son nom de son inventeur René Jacquier (1911-2010), reconstitue un air enrichi en catalyseurs, en transporteurs d’oxygène, comme dans les forêts landaises. Attention, le Bol d’air Jacquier ne produit pas d’oxygène à proprement parler, mais il permet de stimuler l’oxygénation cellulaire, avec tous ses bienfaits à la clé. En clair, il améliore la biodisponibilité de l’oxygène au sein de nos cellules.
Le sang des plantes
Tous les compléments alimentaires sont oxygénants, puisque qu’ils apportent en complément de notre alimentation des vitamines, oligo-éléments ou enzymes indispensables à nos métabolismes cellulaires. Cependant, un complément alimentaire peut dans une certaine mesure apporter une aide précieuse à notre oxygénation cellulaire : la chlorophylle. La chlorophylle permet d’oxygéner notre organisme, et donc nos cellules, mais aussi de le désintoxiquer et de maintenir l’équilibre acido-basique si important de nos humeurs, qui tendent à s’acidifier aujourd’hui. En cause, notre alimentation plus ou moins raffinée et l’accélération de nos métabolismes due à nos différentes sources de stress moderne.
La chlorophylle est le pigment vert que l’on trouve dans les plantes. On l’identifie comme étant le sang des plantes, à la différence qu'au centre de sa molécule, on trouve un atome de magnésium, alors que l’atome d’hémoglobine, composant du sang, renferme un atome de fer.
En prime, la chlorophylle permet d’activer et d’assainir notre flore intestinale et ses composants probiotiques. Les principales sources de chlorophylle sont toutes les feuilles de légumes verts crus, mais aussi certaines algues telles que la Chlorella et la spiruline. Certains compléments alimentaires peuvent être conseillés en complément d’une réforme alimentaire : Chlorophyllum de Sofibio ou Quantaphylle de PhytoQuant (à voir sur www.sofibio.com et www.phytoquant.net ).
Bol d'air Jacquier
À lire : « Respirer, c’est la santé », de la naturopathe Laurence Salomon, Éd. Grancher, 2007 (20 €).
À offrir : Air Box, 10 ou 20 séances (40 et 70 €). Infos et centres où
pratiquer : www.holiste.com.
Oxygénation cellulaire
Nos cellules respirent
L’oxygène est l’élément indispensable pour permettre à nos différents métabolismes cellulaires d'achever leur transformation. Ainsi en est-il de ce que l’on nomme le cycle de Krebs (du nom du prix Nobel de Médecine), qui permet au glucose issu de la digestion des glucides ingérés (légumes, fruits, céréales…) d’être transformé en énergie, sous forme d’ATP (adénosine triphosphate). Cette opération, qui permet le fonctionnement correct de nos cellules, donc de notre corps, se fait grâce aux métabolites nommés mitochondries. De véritables « poumons cellulaires » !
Cette modification (glucose en énergie) ne peut s’effectuer que grâce à l’oxygène (O²). Faute de cet élément indispensable, le métabolisme des glucides et lipides s’interrompt en des phases intermédiaires qui donnent des éléments acides ou acidifiants tels que l’acide succinique, propionique, lactique, acéto-acétique… D'où l’importance d’un apport régulier en oxygène (0²).
Diagnostic
Infection respiratoire,
et si c’était le foie ?
La relation est étroite entre notre foie et notre appareil respiratoire. En effet, lorsque notre foie ne peut remplir une de ses fonctions primordiales d’épuration pour différentes raisons telles que le froid, mais aussi les stress mal gérés, la non-acceptation, qui se traduit par la formation de bile, le tissu sanguin, sortant du foie par la veine sus-hépatique (et s’abouchant au niveau de la veine cave inférieure), va être filtré via l’artère pulmonaire sortant du ventricule droit au niveau de l’arbre respiratoire, constituant ainsi un terrain favorable à une infection respiratoire. Donc chaque fois qu’il y a un problème respiratoire (bronchite, glaires…), il convient de vérifier le bon fonctionnement hépatique.