KIC-Climat prône la gestion intégrative de l’énergie
Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, y compris au numérique, il est possible d’irriguer des parcs avec des eaux usées partiellement retraitées, de récupérer l’eau de pluie surabondante en cas d’averse, de produire de l’énergie avec les eaux usées des immeubles ou encore d’abaisser la température des villes avec de la végétation.
Ces thèmes étaient au cœur des échanges, ces derniers jours, au Festival de l’innovation organisé par le réseau européen KIC-Climat. Créé fin 2009 par l’European Institute of Innovation and Technology (EIT) afin de dynamiser l’innovation en Europe, ce programme international réunit de grandes entreprises comme EDF ou Météo France, des centres de recherches (INRA, Université technologique de Berlin…) et des collectivités. Il milite pour l’intégration dans les villes des services publics d’eau, de retraitement des déchets, et d’énergie, mais aussi de verdissement afin de limiter l’impact du bilan carbone sur le climat. Selon Daniel Zimmer, le directeur de l’innovation de KIC-Climat, « il faut combiner les visions que l’on a de ces différentes gestions au lieu de les créer de manière séparée ». Certaines grandes villes, comme Stockholm ou Singapour, sont souvent citées en exemple pour ce type de démarche.