Choisir son sapin de Noël
Le sapin qui trône de ses mille feux dans nos intérieurs, avec son parfum de forêt incomparable, c’est une tradition qui participe vraiment à la magie des fêtes de fin d’année. Comment le choisir le plus écologique possible ? Voici quelques repères.
Les sapins qui proviennent de l’étranger peuvent porter les labels PEFC et FSC qui certifient qu’ils proviennent de forêts gérées durablement et sans pesticides, mais ils doivent parcourir des kilomètres alors que la Belgique est le deuxième plus gros producteur de sapins de Noël en Europe. Chez nous, les monocultures de sapins de Noël sont considérées comme des cultures horticoles et ne peuvent porter ces labels.
Le label Véritable est la marque des producteurs ardennais (http://www.uap.be/). Il garantit l’origine locale et la qualité esthétique de l’arbre, mais il ne dit pas grand-chose au sujet des conditions de cultures. Les monocultures de résineux dégradent souvent les sols ainsi que la biodiversité et l’utilisation de pesticides et de fertilisant y est répandue. Certains producteurs adoptent petit à petit des méthodes de gestion intégrée ou bio pour limiter ces impacts, mais ces initiatives restent encore marginales et difficiles à repérer dans le commerce. Poser des questions au vendeur ou, mieux, au producteur, sur les méthodes de culture est le meilleur moyen de s’informer et d’inciter les acteurs du secteur à développer ces alternatives.
|
Alternatives • Le sapin artificiel Fausse bonne idée, ces sapins en plastique, PVC et/ou en aluminium peuvent être réutilisés plusieurs fois, mais leur production et leur fin de vie génère des impacts environnementaux importants par rapport à leur utilisation. • Le sapin Récup’art Décorer ses plantes d’intérieur ou fabriquer un sapin en matériau de récupération est le choix le plus écologique, économique... et créatif ! (voir BioInfo n°95) |
Malin
• Le mieux est d’acheter un sapin coupé. Il doit être coupé la première quinzaine de décembre si l’on veut qu’il reste beau jusqu’à la fin des fêtes.
• Les arbres vendus avant cette période sont souvent pulvérisés avec de la colle afin de fixer les aiguilles. Les sapins décorés de fausse neige blanche ou colorée sont pulvérisés de colle et de textiles. Cela les rend plus inflammables, ils peuvent dégager des substances toxiques et ils ne sont pas recyclables.
• Les sapins vendus en motte, que l’on espère conserver plus longtemps, voire replanter, devraient être évités. En effet la terre provient de la sapinière ce qui contribue à la dégrader, tandis que la taille de la motte permet rarement de conserver assez de racines pour assurer la survie de l’arbre. Par ailleurs, l’omniprésence des résineux dans les jardins réduit la biodiversité, mieux vaut y planter un chêne ou un hêtre qu’un sapin.
• Les sapins coupés peuvent être conservés plus longtemps dans des pots spéciaux possédant une réserve d’eau (disponible chez les pépiniéristes). Les éloigner des sources de chaleur augmente aussi leur durée de vie.
• Des collectes de sapins en porte-à-porte sont organisées après les fêtes ; ils rejoindront ainsi les déchets verts où ils seront valorisés en compost ou en broyât.









Aucun commentaire