C'est officiel !
On a eu du mal à le croire, jusqu’à présent, mais ça y est, le printemps est apparu !
Le 21 mars, c’était bien l’équinoxe vernal, même si les températures moyennes chez nous, comme dans toute l’Europe, d’ailleurs, sont restées très inférieures à la moyenne. L’hiver a été long et inhabituel. Les scientifiques ont définitivement associé les chutes de neige particulièrement nombreuses et cette météo printanière amère aux fontes désespérantes de la glace de l’Antarctique et au réchauffement climatique. Une expérience concrète vécue ces derniers mois, entre grêles et pluie. De quoi nous inciter à prendre encore plus de mesures environnementales, c’est sûr.
En attendant, toutes les personnes que je croise semblent épuisées par cette interminable absence de lumière. Même les oiseaux ne sont pas d’aussi bons virtuoses que d’habitude. Ils ont repris leurs chants matinaux, mais on y sent moins de passion, moins de conviction. Il y a urgence !
Nous avons besoin de soleil, certes, mais aussi de cette énergie pétillante, grisante et tonique de la couleur verte qui explose et fuse de partout dans les forêts, les sous-bois, les jardins, ou les parcs des villes.
L’équinoxe de printemps c’est pourtant un moment magique, quand on y pense. Un instant d’équilibre où la lumière et l’obscurité sont à égalité, entre le gris froid de l’hiver et le feu vert du printemps, quand la vie et la mort s’annulent l’une l’autre en quelque sorte. L’éternel retour. Un nouveau commencement des choses. Et même si ce printemps paraît encore coincé dans la boue, mathématiquement parlant, nous sommes à ce point de renouveau qui rend tout possible. La renaissance à la vie, l’énergie, le bonheur, l’air frais. Le temps de s’aérer les poumons et l’esprit. Le moment des grands nettoyages.
Quand j’étais petite, j’ai toujours soupçonné ma maman d’inventer ce rituel de nettoyage de printemps pour ruiner une de mes deux semaines de vacances à Pâques. Pourtant, cette pratique a des racines solides dans toutes les traditions, aujourd’hui, je le sais.
La préparation pour la Pâque juive requiert un nettoyage minutieux de la maison, et principalement de la cuisine. Toute trace de chametz (levain) ou de produits à base de farine blanche, doit disparaître. Même une minuscule mie de pain n’a plus sa place !
Ces pratiques de purification saisonnière, on les retrouve aussi dans les célébrations du Nouvel an Chinois où il est essentiel d’astiquer sa maison, de se débarrasser de tout élément négatif et de payer ses factures, pour commencer l’année léger(e). Et choisir de commencer un autre scénario.
Bon. On va faire pareil. Tout épurer… et faire une cure détox, tiens, oui ! Pour balayer les énergies négatives et faire de l’espace pour les influences positives, l’intuition, les bons instincts et la confiance. Et aider le printemps à s’éveiller définitivement. Vivement que mon vert tendre favori, celui des premières pousses, explose dans la nature !
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