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L'huile d’olive a ses vertus santés que la science a validées

L'huile d’olive a ses vertus santés que la science a validées

Si l’olivier sauvage, l’oléastre, est attesté depuis plus de 60 000 ans, sa domestication date de 7 000 ans seulement et appartient à toutes les grandes civilisations méditerranéennes. Dans l’Antiquité, les Grecs en consommaient plus de 50 litres par an (dont 20 dans l’alimentation). Aujourd’hui (toujours en tête), ils n’en sont plus qu’à 20 litres au total, les Espagnols (premiers producteurs !) et Italiens en sont à la moitié (environ 12 litres) et les Français à moins de 2 litres par an et par habitant.

Un aliment irremplaçable

La primauté des affections cardiovasculaires dès les années soixante (36 % de la mortalité dans les pays occidentaux) a précipité les recherches. La première hypothèse (commission McGovern, USA) accuse la carence en acides gras essentiels (polyinsaturés). On suggère d’en augmenter la part à un tiers du total de la ration lipidique. C’est l’explosion des huiles de graines (maïs, tournesol et soja) et des margarines qui en sont tirées. Dix ans après, rien n’a changé et l’étude de sept pays va bouleverser les conceptions précédentes.

La surprise est totale parce que le pays le plus mal noté, la Finlande, est l’un des plus gros consommateurs d’huiles de graines, et ceux dont le cœur bat le mieux et le plus longtemps, les Crétois, n’en consomment quasiment pas ! Mais ces Crétois sont, et de loin, les plus gros consommateurs d’huile d’olive.

En 1988, paraissent les résultats d’une étude du professeur Bernard Jacotot. Celle-ci montre que l’acide oléique de l’huile d’olive réduit le cholestérol total en favorisant le bon cholestérol au détriment du mauvais (HDL cholestérol). L’acide oléique agit en effet en soutenant le transporteur du cholestérol, ce qui permet son retour vers le foie pour son élimination dans l’intestin.

À partir de là, le conseil de répartition des divers acides gras change dans notre ration lipidique : 50 % pour les mono-insaturés (acide oléique de l’huile d’olive essentiellement), et 25 % pour les deux autres catégories, les saturés et les polyinsaturés (oméga 6 et oméga 3).

Pour les mono et polyinsaturés, une ration quotidienne de 3 ou 4 cuillers à soupe d’huile d’olive, associées à 3 ou 4 cuillers à café d’huile de noix, comble parfaitement nos besoins. Il faut bien sûr consommer des huiles vierges bio de première pression à froid.

Ses  autres vertus

Les molécules antioxydantes de l'huile d'olive (vitamine E, bêta-carotène, chlorophylle, hydroxytyrosol et oleuropéine…) limitent le dépôt sur les parois artérielles des lipides et du cholestérol et induisent la relaxation de la tunique artérielle (régulation de la pression artérielle).

L’huile d’olive améliore l’équilibre glycémique et réduit les besoins en insuline chez les prédiabétiques ou les diabétiques non insulinodépendants. Elle renforce la fonction biliaire par une meilleure synthèse et une diffusion plus rapide de la bile. D’où une meilleure digestion et une amélioration du transit. De plus, elle préviendrait la formation des calculs biliaires.

D’autres études laissent entrevoir une meilleure minéralisation et une protection contre l’ostéoporose chez les consommatrices d’huile d’olive. Et, parmi bien d’autres pistes, il semble que l’huile d’olive soit, dans les pays méditerranéens, l’un des facteurs de la moindre incidence du cancer (sein, côlon, ovaires, utérus, prostate).

L'huile d'olive se consomme crue

Il faut être très catégorique : les vertus d’un corps gras (quel qu’il soit) ne sont conservées que si l’on ne dépasse pas les 40 °C. L'huile d'olive est à employer, donc, dans vos crudités ou sur vos plats après cuisson. Il reste que cette huile (d’usage gastronomique) supporte mieux que bien d’autres la cuisson (avec modération…).

 

Entreprise

Oleatherm, un couple, une histoire, une passion

Dans un cadre sauvage entre la mer et les monts languedociens, Élisabeth et Raphael Colicci nourrissent depuis longtemps deux passions : la culture de l’olivier et les médecines douces. De la plantation jusqu’aux récoltes, ils vivent auprès de leurs arbres avec le souci permanent de conserver toutes les qualités du fruit, apportant au sol et aux oliviers des soins en biodynamie. Lors de l’extraction, ils privilégient une méthode traditionnelle qui préserve toutes les précieuses propriétés de l’huile d’olive. Ils ont créé une gamme cosmétique bio, Omphacine, et un centre d’oléothérapie proposant des cures de bien-être et utilisant des synergies de diverses parties de l’olivier (feuille, fleur, noyau, pulpe et huile). Infos : www.oleatherm.com. C. S.

 

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