2013, année du quinoa
Le 20 février, sous l’impulsion du gouvernement bolivien, l’Assemblée générale des Nations unies a célébré le lancement officiel de l’année internationale du quinoa.
Le quinoa n’est pas une graminée comme le blé ou le riz, mais une herbacée de la famille des chénopodes, comme la betterave et les épinards. Il se caractérise par sa capacité à pousser dans des conditions climatiques extrêmes. Et il a définitivement conquis notre assiette pour de multiples raisons : son grain ne contient pas de gluten ; il participe à l’équilibre acido-basique ; son index glycémique de 53 le place parmi les aliments qui influencent peu la glycémie, permettant ainsi de contrôler son poids et son risque de diabète. Enfin, il est riche en protéines végétales et en micronutriments (fer, cuivre, zinc et magnésium) comme les céréales, dont il possède ainsi tous les avantages, sans les inconvénients. Le fait qu’il se cuisine vite et facilement participe aussi à son succès chez nous. Depuis 2005, l’explosion de la demande internationale a provoqué une énorme augmentation des prix en Bolivie, le doublement des surfaces cultivées dans ce pays, et des conflits entre paysans… Il était donc temps de s’interroger sur la manière de le cultiver et de l’échanger.
Sources : Institut de recherche pour le développement et www.lanutrition.fr.