Nanoparticules alimentaires : de vrais risques
Aujourd’hui, dans les aliments, l’ingrédient E171 signe la présence de dioxyde de titane, qui peut tout à fait s’y trouver à l’état nanoparticulaire. Selon le site Veillenanos.fr, le dioxyde de titane, TiO2 (E171), est présent dans au moins 67 produits vendus en France, dont les M & M’s, Mentos, chewing-gums Hollywood, Freedent, Malabar, gâteaux LU, fromage Caprice des Dieux, hachis parmentier William Saurin, gâteaux apéritifs Belin ou blanquettes de veau Leader Price…
Classé comme cancérigène possible par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2006, le E171 a des effets incertains sur la santé : des chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) ont montré l’an dernier dans une étude parue dans Particle and fibre toxicology que ces nanoparticules ingérées s’accumulaient dans l’intestin. En juin 2015, des chercheurs américains ont exposé un modèle de colon humain à des nanoparticules d’oxyde de zinc, de cérium ou de dioxyde de titane. Ils ont observé que celles-ci modifiaient la flore intestinale, ce qui pourrait avoir des implications plus globales sur la santé générale. Leur étude est parue dans la revue Environmental Engineering Science.