Huile de coco : pressée « à froid »... à 60 degrés
(Mise à jour : 19 janvier 2016.)
La coco « vierge extra » pas si blanche? Certaines huiles de coco, y compris dans nos magasins bio, afficheraient abusivement une qualité « vierge extra obtenue par pression à froid ». Avis de France Guillain, navigatrice et auteure d’une méthode de santé naturelle : « Ce qui est vendu comme huile de coco dans les magasins, je ne l’utiliserais jamais ni pour manger ni sur ma peau ! […] J’ai râpé des milliers de cocos dans ma vie […] pour obtenir, à partir de la chair râpée délicatement pressée dans un linge, une huile fluide à consommer immédiatement, car elle est encore plus fragile que l’huile de lin. La “bonne” odeur de noix de coco est simplement le signe que l’huile a ranci. La vraie huile de noix de coco ne sent rien. » Chez Bioplanète, on le reconnaît à demi-mot. « Pour obtenir notre huile de coco vierge, la pulpe est d’abord râpée en lamelles très fines, puis séchée au four à température contrôlée. Elle subit ensuite une première pression à froid dans des presses à vis. » Thierry Mouchet, chez Huiloreine, le confirme : « Il y a une tolérance de 60 °C pour la première pression à froid. » Il s’agit donc bien d’une huile vierge, mais obtenue à partir d’une pulpe séchée à la chaleur.
Rappelons que l'huile de coco est également un remède contre les ptahologies neurodégénératives comme Alzheiner
(NDLR : suite à la publication de notre dossier, nous avions reçu cette réaction de la marque Bioplanète : « Le séchage des lamelles de coco dans des fours « à température contrôlée » correspond à une déshydratation et non à un traitement thermique. Le terme « vierge extra » est d’ailleurs réservé aux huiles d’olives.»)