Les produits de la ruche, un atout dans l’alimentation des seniors
Il est possible de vivre un vieillissement harmonieux, sans pathologie ni handicap, tout en conservant un niveau correct de mobilité physique, de fonction cognitive et d’engagement social. Si la sénescence est pour partie conditionnée par l’hérédité, le vieillissement dit secondaire peut être influencé par la santé ou la maladie, ainsi que par la manière de s’alimenter. Or, parmi les leviers d’actions possibles pour prévenir le mauvais vieillissement, la nutrition optimale semble être le plus facile à mettre en œuvre.
Un certain nombre de points critiques ont été reconnus comme éléments favorisant le mauvais vieillissement. Parmi ceux-ci, le stress oxydatif, le statut inflammatoire (dénominateur commun à de nombreux processus physiopathologiques), l’insulinorésistance (responsable de nombreux troubles métaboliques), l’obésité (associée notamment aux maladies cardiovasculaires et au diabète) et la sarcopénie, c’est-à-dire la perte de masse musculaire, particulièrement accélérée en cas de dénutrition. Cette dernière reste la cause majeure de fragilisation de la personne âgée. De nombreuses études épidémiologiques ont confirmé que la sarcopénie multiplie, de manière indépendante, par deux ou trois, le risque de ne pouvoir assurer les actes de la vie quotidienne.
Un vieillissement harmonieux
Une nutrition optimale est donc la voie stratégique pour favoriser un vieillissement harmonieux, aussi bien sur le plan physique que mental.
Les produits de la ruche prennent toute leur importance dans cette stratégie nutritionnelle, en complément d’une alimentation variée et équilibrée, et répondent parfaitement aux besoins des seniors.
Le miel peut ainsi avantageusement remplacer le sucre car il possède un index glycémique plus faible, et, de ce fait, limite l’insulinorésistance.
La gelée royale fraîche est un concentré de vitamines du groupe B et contient aussi de l’acétylcholine, le principal neurotransmetteur impliqué dans les processus de mémorisation et d’apprentissage. Des études in vivo ont également montré des résultats intéressants sur la stimulation de la synthèse osseuse, permettant vraisemblablement de s’opposer à l’ostéoporose.
Quant à la propolis, pour autant qu’elle soit de qualité, récoltée fraîche et sans résidus de traitements de la ruche, elle est très riche en composés antioxydants comme la vitamine E ou les polyphénols. Par ailleurs, ces derniers exercent aussi une activité anti-inflammatoire (par inhibition de la cyclo-oxygénase 2). Ces deux caractéristiques rendent la propolis particulièrement intéressante dans la prévention de l’excès radicalaire et des phénomènes inflammatoires accompagnant bon nombre de petits troubles qui se multiplient malheureusement avec l’âge (rhumatismes, arthrose…).
Enfin, le pollen, à condition qu’il soit consommé frais ou frais congelé, est non seulement une source intéressante de vitamines et minéraux antioxydants, mais également de ferments lactiques (des lactobacilles spécifiques de l’abeille), importants dans l’équilibre et la régulation de la flore intestinale.
L'importance d'un bon apport protéiné
La consommation de protéines est particulièrement importante chez les seniors dont les besoins sont légèrement supérieurs à ceux de l’adulte (de l’ordre de 1,4 g par kg de poids corporel). Ces protéines sont indispensables pour maintenir une force musculaire suffisante et préserver ainsi l’autonomie fonctionnelle. Cependant, avec l’âge, l’apport alimentaire en viande est souvent réduit (parfois juste pour une question de mastication). Les pollens peuvent alors constituer une source alternative non négligeable de protéines (pouvant aller jusqu’à 25 ou 30 %), d’autant que leur excellent profil en acides aminés permettra de compléter un apport protéiné d’origine végétale, avec l’avantage supplémentaire d’éviter les mauvaises graisses (triglycérides, acides gras saturés et oméga 6) associées à la consommation de viande.
S’ils ne peuvent, évidemment, remplacer une alimentation quotidienne de qualité, les produits de la ruche optimiseront les apports nutritionnels journaliers pour résister, autant que faire se peut, aux injures du temps qui passe.