La réflexologie plantaire causale : sus au stress !
Approche en constante évolution, la Réflexologie causale est le fruit d’un long processus de recherche et d’un travail de compréhension poussé sur les liens et interactions entre les différents organes et fonctions du corps. Pour An De Mulder, tout a commencé de manière atypique, intuitive. « En fait, je n’ai pas appris la réflexologie, ni suivi de formation. J’étais institutrice. Dans une démarche de bien-être, j’ai commencé à me masser les pieds, avant de masser ceux des autres. Avec des résultats tellement spectaculaires, qu’on a commencé à venir me voir pour ces massages », explique-t-elle. N’ayant pas de formation anatomique, ni physiologique, elle éprouve le besoin de comprendre et d’élaborer ce qui se passe dans le corps par ce travail instinctif sur les pieds. Pour l’accompagner dans les prémisses de ses recherches, elle collabore avec des ostéopathes qui suivent sur le corps ce qu’il se passe quand elle masse les pieds. C’est ainsi que, peu à peu, elle commence à décrypter le mode d’action de sa technique intuitive. Sans s’attendre alors le moins du monde à ce que sa méthode s’avère si différente de la réflexologie classique !
De l’intuition à la logique causale
Tout est en lien dans l’organisme : un approfondissement théorique en anatomie et en physiologie éclaire An De Mulder sur ce point essentiel. Elle en vient à élaborer le raisonnement causal, propre à sa technique : comme son nom l’indique, la Réflexologie causale s’attache en effet à la cause d’un déséquilibre, quel qu’il soit.
« Cette cause se situe souvent à un autre endroit que celui éclairé de prime abord par la zone douloureuse trouvée sur le pied ; douleur qui agit comme un signal et permet la correction. Je m’explique : des problèmes digestifs, par exemple, sont souvent liés à des problèmes de rein droit (rein digestif en ostéopathie). Concrètement, un problème de position ou de motilité (mouvement propre à un organe) de ce rein peut provoquer des troubles digestifs. » Il faut savoir que ce mouvement doit être préservé pour maintenir la bonne santé d’un organe. Si ce n’est plus le cas – en raison de cicatrices d’opération, d’émotions enkystées, de causes biochimiques ou toxiques (traces de vaccins, toxines chimiques, parasites, métaux lourds…) - l’organe fonctionne moins bien et peut finir par tomber malade ; la Réflexologie causale vise donc à restaurer cette motilité. Sur le plan concret, dans l’exemple précis cité ci-dessus, ce n’est donc pas l’estomac qui reçoit l’attention du thérapeute, mais bien le rein droit. « La tâche du réflexologue plantaire causal est de trouver la cause spécifique pour la personne spécifique, afin de lui apporter une véritable solution, personnalisée », spécifie An De Mulder. Les thérapeutes en Réflexologie causale apprennent donc les nombreux liens qui peuvent interagir dans l’organisme.
Pour ne plus être sur le pied de guerre
Au fil de son expérience et de ses recherches, An De Mulder a mis de plus en plus l’accent sur l’aspect préventif de la Réflexologie causale. Pratiquée régulièrement, celle-ci agit en profondeur sur le bien-être et la santé. Plutôt que d’attendre la panne ou le trop-plein de stress, An De Mulder conseille d’agir en amont. Ce travail sur le niveau de stress est la plus grande (r)évolution de la Réflexologie causale, ces dernières années.
Rappelons schématiquement que le stress libère des hormones, dont l’adrénaline et le cortisol. Si l’adrénaline possède moins d’effets nocifs sur l’organisme, le cortisol, en revanche, est très acidifiant et s’avère délétère à la longue. « Si on dépasse un certain seuil de stress, on commence à fonctionner comme si on était en guerre. On passe de la vie à la survie. C’est pour cela que j’appelle le cortisol, l’hormone pour la guerre (rire) ! Ce stress chronique, toxique à long terme, est à la source de nombreux déséquilibres, allergies et autres maladies. » La Réflexologie plantaire causale cherche à remettre de l’équilibre dans les surrénales, qui produisent ces hormones. Le praticien travaille pour ce faire sur la zone du pied correspondant à la chaîne paravertébrale, où se situent les ganglions nerveux liés au stress. « Dans cette chaîne, j’ai appris à sentir où se situe le nœud de stress de la personne, en correspondance avec un organe. Car, selon les individus, le stress peut impacter des organes différents. Si je dénoue cette zone spécifique, le corps retrouve une façon naturelle de gérer le stress. » Avec un impact positif avéré sur le mieux-être du corps et de l’esprit. « Ce travail sur le stress est à présent une des clés de la Réflexologie causale, car cela vient en amont de tout le reste », conclut, enthousiaste, An De Mulder.
Pour aller plus loin :
Réflexologie Plantaire Causale, An De Mulder.
www.reflexologiecausale.be : infos, liste des praticiens (Belgique, France…).