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Et si la maladie avait un sens ?

Et si la maladie avait un sens ?

Et s’il nous fallait modifier notre façon de regarder ce que nous appelons la maladie ? Cet état de malaise, de déséquilibre, passager ou plus durable, qui nous touche tous à divers degrés… Je ne parle pas seulement des affections qui nous clouent au lit ou, pire, nous contraignent à l’hospitalisation et peuvent mal finir, mais aussi de tous les troubles et autres bobos qui sont notre lot quotidien, à tous et à chacun.

Considérer la maladie autrement m’apparaît, à l’expérience, pouvoir nous libérer des peurs les plus courantes de notre société et, plus simplement, nous rendre libres ! Il ne s’agit pas ici d’une nouvelle vérité à adopter, mais d’une nouvelle expérience à réaliser avec soi-même, une recherche à vivre… Une réflexion.

Extérieure ou intérieure

Depuis toujours, l’Homme a cherché une cause à ses malaises. Il a commencé à en accuser les esprits, les dieux, les sorciers, avant de se contenter (!) des virus, bactéries et autres agents infectieux. Mais le réflexe est toujours le même : trouver et accuser un coupable qui est nécessairement extérieur !

Du coup, et en toute logique, s’il y a une agression, il est normal de se défendre, de combattre l’adversaire qui nous veut du mal. D’où l’ensemble des remèdes qui nous sont proposés (voire imposés) qui doivent soit détruire l’agent en cause, soit supprimer les symptômes ressentis.

Et si cette maladie était tout autre chose, juste un travail d’adaptation que met en place notre organisme pour résoudre un déséquilibre, permettre une remise en ordre, organiser une évolution, faciliter le passage à une nouvelle étape de la vie ? Et si la maladie ne venait pas de l’extérieur mais de l’intérieur de notre organisme en réponse à un besoin ? C’est alors que le combat­ devient tout à fait malvenu et préjudiciable, pire que le mal qu’il est censé faire disparaître.

Une autre approche

Nous sommes programmés pour la survie. Ainsi, notre cerveau, maître d’œuvre de tous les phénomènes qui nous animent agit, quelles que soient les circonstances, afin de nous garder en vie.

Cette survie est assurée par des adaptations permanentes dans la limite d’un certain nombre de constantes physiologiques qui autorisent la vie. Dans la plupart des cas, nous ne percevons rien de ces adaptations, parce que nous ne savons pas écouter ce que nous disent nos métabolismes ou parce que les réglages sont infimes, imperceptibles.

À d’autres moments, il est nécessaire de mettre en œuvre des mécanismes plus lourds, plus complexes. Une fièvre s’installe parce qu’il est fait appel aux enzymes métaboliques chargées de réparer, de reconstruire, de détruire, d’organiser certaines réactions physiologiques. Or ces enzymes sont beaucoup plus actives dans un milieu plus chaud ; elles ont même un maximum d’activité aux environ de 42 °C ! Étonnant, non ?

Parfois, il est demandé à certains micro-organismes, virus, bactéries, champignons, d’intervenir afin de nettoyer les résidus laissés en place par une adaptation précédente. Ces micro-organismes ne viendraient pas de l’extérieur de notre organisme, mais seraient élaborés par nos propres cellules à la demande de notre cerveau alerté par une situation qui nécessite l’intervention de ces pompiers.

Au milieu du XIXe siècle, Antoine Béchamp, à la fois chercheur, pharmacien, médecin, chimiste, découvrit ce qu’il appela les microzymas. Pour lui, et bien d’autres chercheurs à sa suite, ces microzymas seraient des micro-organismes élémentaires, neutres, ayant un rôle fondamental dans la synthèse enzymatique. Selon les besoins de notre organisme, selon les adaptations nécessaires, ces microzymas pourraient évoluer vers la forme virus, bactérie ou champignon, afin d’accomplir ce dont notre organisme a besoin, puis régresser vers leur forme originelle, une fois leur travail effectué. Les combattre reviendrait à les empêcher de faire ce travail, travail pour lequel ils auraient été élaborés.

Trouver la cause d’origine

Impossible de ne pas évoquer dans ce même cadre le décodage biologique. C’est ce même impératif de la survie qui ferait que notre cerveau provoque le développement d’une maladie physique quand un conflit trop violent menace l’existence. Cette maladie est envisagée comme une déviation de l’agression vécue. Reste à comprendre l’origine de l’affection (la décoder) et, surtout, à ne pas la considérer comme une ennemie à combat­tre, voire à supprimer…

Que conclure de cette réflexion ? Peut-être qu’il ne faut pas conclure, juste analyser ce que l’on vit, réfléchir à ce que l’on nous propose lorsque nous tombons malades, écouter notre corps et expérimenter une autre façon de réagir à la maladie.

Laissez la maladie exister, travailler, être une part de nous dans notre évolution. Ne plus la rejeter comme quelque chose d’étranger, de dangereux, d’ennemi. L’accepter pour ce qu’elle est très probablement : l’acteur de notre retour à l’équilibre.

Si, bien sûr, nous mettons en place dans notre vie l’hygiène naturelle qui nous est nécessaire (alimentation, exercice, soleil, eau, air, repos), alors la maladie ne consistera qu’en une suite d’adaptations tout à fait vivables et acceptables, surtout si nous l’acceptons !

 

Pour en savoir plus

• « Pour en finir avec Pasteur », du Dr Éric Ancelet, Éd. Marco Pietteur, 1999.

• Cours « Médecines naturelles : les fondamentaux », d’André Roux, à se procurer auprès de l’auteur andre_roux@naturopathie-energetique.com.

• « Biologie, médecine et physique quantique », de Raphaël Cannenpasse-Riffard, Éd. Marco Pietteur, 2011.

• « La théorie VIH du sida, incohérence scientifique », de Rebecca Culshaw, Éd. Marco Pietteur, 2009.

• « Les maladies, mémoires de l’évolution », du Dr Robert Guinée, Éd. Amyris, 2005.

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