La silice organique, constituant indispensable de nos cellules
Le silicium du sol est prélevé par les végétaux, puis assimilé et transformé. Quelques plantes alimentaires ou médicinales ont la capacité de rendre biodisponible cet élément chimique.
Comme pour la plupart des minéraux, cette transformation est opérée par des bactéries présentes dans le sol, qui rendent organiques les substances auxquelles nous n’avons pas accès directement. La prêle, le bambou, l’ortie, l’oignon et certaines algues unicellulaires ont la meilleure capacité de concentrer le silicium. Viennent ensuite l’ail, l’échalote, la ciboule, le chou-fleur, la fraise, le soja…
Le silicium est omniprésent dans notre corps : il est indispensable au bon état du tissu conjonctif et des fibres élastiques (tendons, ligaments et articulations) mais aussi de la peau, des dents, des cheveux, des ongles et des vaisseaux sanguins. Plus qu’un simple oligoélément, le silicium totalise entre 6 et 10 grammes dans l’organisme, selon l’âge, soit bien davantage que les éléments fer et cuivre.
Il est présent dans le thymus, les surrénales, le foie, la rate, le pancréas… Son rôle : il intervient comme catalyseur de la croissance du fœtus, de l’enfant, équilibre la puberté, harmonise le système nerveux et le psychisme.
Il combat tous les phénomènes de dégénérescence liés au vieillissement, tels que le prostatisme, les verrues, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, l’ostéoporose, l’arthrose…
Les organosiliciés (molécules de silicium organique, dans la famille desquels on trouve les silanols, silanediols et silanetriols) se différencient des formes minérales par la présence d’un ou de plusieurs atomes de carbone associés à de l’hydrogène. Sous cette forme, ce sont des éléments essentiels de la matière vivante, comme le prouvent les dosages effectués aussi bien chez les plantes et les animaux que chez l’homme.
Mais la quantité de silicium organique diminue chez l’homme dès la fin de l’adolescence, et de façon irréversible, car l’être humain ne peut transformer le silicium minéral des aliments en silicium organique.
Application À fleur de peau La principale particularité des silices est leur capacité à pénétrer la peau et ainsi d’être facilement et rapidement assimilées par les organes ou tissus qui en ont le plus besoin. L’application cutanée (sous forme de gel ou de liquide) reste privilégiée, en massages, en compresses, cataplasmes, tamponnements ou vaporisations, bien que la voie orale demeure intéressante. Le choix de l’une ou l’autre dépend des objectifs poursuivis. |
La molécule la plus efficace
L’un des siliciums organiques les plus connus et les plus efficaces est le monométhylsilanetriol, de formule CH3Si(OH)3.
La silice organique est aujourd’hui fabriquée en laboratoire, sous forme de liquide ou de gel. On doit au chercheur français Norbert Duffaut la découverte de l’importance du silicium dans l’organisme humain ainsi que celle du silicium organique à l’état naturel. C’est lui, le premier, qui est parvenu à synthétiser une forme organique assimilable, le monométhylsilanetriol, issu de sa collaboration avec le géologue Loïc Le Ribault.
L’efficacité de ces produits a été testée, avec succès, par le docteur Jacques Janet dans des services de cardiologie, de rhumatologie et même en cancérologie. Un autre médecin, le docteur R. G. Rager, a été récompensé par l’Académie de médecine pour ses étonnants résultats sur le psoriasis, l’hypertension artérielle, l’arthrite et l’arthrose, les athéromes vasculaires. Ainsi que sur des animaux, avec des guérisons en quelques jours de myxomatose du lapin ou de maladie de Carré. D’autres expériences avec le monométhylsilanetriol montrent qu’il est également très efficace pour traiter des maladies virales comme l’herpès ou le zona.
Malgré son succès, les chercheurs et médecins rencontrent l’opposition des autorités. « Cette silice est décidément trop active et bon marché, la pharmacie tout entière est remise en cause, menacée », commente dans son article
« Silice, de la lumière jusqu’aux cellules » le directeur du CENATHO*, Daniel Kieffer. À nous de choisir.
* Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique, fondé en 1990 par Daniel Kieffer.