Se former à la naturopathie
À l’exception de quelques professionnels de santé, la plupart des naturopathes en activité sont issus de reconversions professionnelles. Les écoles accueillent indifféremment les deux profils, d’autant plus que les premiers n’ont plus accès au DUMENAT de la faculté Paris XIII Bobigny, fermé en juin 2012. Sur la quinzaine d’établissements proposant des formations de naturopathe, celles qui sont affiliées à la Fédération française de naturopathie (FENAHMAN) sont au nombre de six. Elles adhèrent au même tronc commun, qui comprend les sciences fondamentales de niveau infirmier (biologie, anatomie, physiologie et pathologie) ainsi que tous les fondements naturopathiques (philosophie, bilan, nutrition, bromatologie, relaxologie, réflexologie, hydrologie, drainages, etc.). Il représente 846 heures de formation sur le minimum de 1 200 heures qu’elles s’engagent à dispenser.
Formation intensive ou cours du week-end
La durée et l’intensité de la formation sont de critères à prendre en compte autant que le prix, la notoriété de l’école et son réseau. Quelques pistes pour bien choisir.
Certaines des écoles affiliées à la Fédération française de naturopathie (FENAHMAN) proposent deux formules pour devenir naturopathe : soit une formation « intensive » sur 15 mois, soit une formation les week-ends sur trois ans. Les tarifs varient suivant l’école et la formule choisie. Au CENATHO, il est par exemple de 10 300 € en intensif contre 2 880 € la première année en week-end. Les écoles complètent parfois cette offre par des formations à la carte, par discipline. Des sessions spécifiquement destinées aux conseillers en boutique sont également proposées (1 730 € au CENATHO pour 248 heures).
Des écoles, dont certaines créées par des grands noms de la naturopathie mais n’ayant pas voulu s’affilier à la fédération, proposent également un enseignement intéressant. Ainsi en est-il par exemple du CENA, basé à Vézac (Dordogne), de Robert Masson, connu pour son approche de la nutrition, de l’École Dargère, fondée par Philippe Dargère, disciple de Pierre-Valentin Marchesseau, à Saint-Sauvan (Charente-Maritime), ou encore de la FLMNE, de Jean-Pierre Willem. Citons également le CNR André Lafon, à Rochefort (Charente-Maritime) et l’AEMN à Saint-Étienne, tous deux affiliés à l’Association professionnelle des naturopathes francophones et métiers associés (APNFMA).
Parmi ces structures, quelques-unes proposent des cours par correspondance. Il va sans dire que ce type de formation paraît mal adapté, ne serait-ce que pour enseigner la réalisation d’un bilan vital par exemple. Compte tenu des difficultés à se constituer une clientèle au démarrage de l’activité – certaines villes commencent à être saturées par rapport aux besoins –, le choix de l’école paraît d’autant plus important qu’elle donne accès à un réseau. Outre le critère du tarif ou de la situation géographique, le meilleur moyen pour sélectionner une structure est encore d’en rencontrer les responsables à l’occasion de salons bio ou de portes ouvertes. C’est une bonne façon de se forger sa propre opinion quant à l’esprit de l’établissement.
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