Les huiles essentielles pour lutter contre le burn-out
Indispensable à l'homéostasie, le stress est un mécanisme d'adaptation salutaire. Face à une situation nouvelle ou menaçante, l’hypophyse stimule les surrénales afin de produire de l'adrénaline et du cortisol, deux neuromédiateurs contribuant à mobiliser toute l’énergie et à donner le meilleur de soi. Si l’énergie déployée permet de sortir de la situation menaçante de façon satisfaisante, le taux de cortisol redescend et le calme revient.
Si, au contraire, l’effort fourni n’est pas gratifiant, le travailleur ressent par exemple un manque de reconnaissance en rapport à son investissement, et une phase de stress prolongé s’installe. Le taux de cortisol ne redescend plus, le sujet est constamment sous pression et développe divers symptômes physiques : troubles du sommeil, diabète, cholestérol…Cette situation peut perdurer jusqu’à ce que les surrénales soient brûlées et ne produisent plus ni cortisol ni DHEA, avec entre autres conséquences hypersomnie, inertie et abandon des forces.
Restaurer le métabolisme surrénalien
Le burn-out nécessite un suivi médical rigoureux. La convalescence complète peut parfois prendre six mois à plusieurs années car il opère un véritable cataclysme physiologique et psychologique, dont on sort rarement indemne. L’objectif principal est de restaurer progressivement le métabolisme surrénalien. Pour cela, l'huile essentielle de sarriette des montagnes sera particulièrement bénéfique par voie orale ou en massage du bas du dos (à diluer en respectant les précautions d’emploi car son usage est délicat). Outre son action surrénalienne, elle soutient la libido défaillante, restaure la confiance en soi et protège l’harmonie du couple.
Plus spécifique d’une immunité affaiblie, le thym vulgaire à thymol est une alternative intéressante pour des prises au long cours. Enfin, nous conseillons vivement la puissance de l’épinette noire, en application matinale dans le bas du dos. À utiliser à raison de 2 à 4 gouttes pures ou diluées dans votre huile végétale préférée pour une meilleure tolérance cutanée. En plus d’un surcroît de vitalité, elle inspirera confiance en soi et apaisera les peurs. En cas d’impression de ne plus y voir clair, on peut préférer l’épinette blanche.
Les essences pour la convalescence
Après avoir récupéré un peu de vigueur physique, la feuille de coriandre (pas les semences) a notre préférence pour retrouver la joie de vivre. Elle s’utilise plutôt à faible dose, par voie orale. Le laurier noble suscitera quant à lui l’envie de nouveaux projets. À utiliser également par voie orale à raison d’une goutte le matin, ou en olfaction.
En cas de profond désespoir, voire de pensées suicidaires, la valériane aux austères fragrances favorise l’acceptation des contraintes, tandis que la véritable verveine citronnée invite à l’optimisme.
Le vétiver et la myrrhe compléteront leur action en éveillant le respect de la vie et de la nature. Composez une synergie avec un peu de litsée et utilisez-la assidûment sur les poignets, en la respirant profondément. Ces huiles essentielles soutiendront efficacement le traitement prescrit. En cas de burn-out, une longue immobilisation est parfois aussi nécessaire.