Les yeux, une fenêtre sur notre état de santé
L’iridologie est l’étude de l’iris, c'est-à-dire la partie colorée de nos yeux. Elle est intégrée au bilan de vitalité établi par les naturopathes, lui permettant d’évaluer la force vitale disponible mais aussi le degré d’encrassement de nos humeurs, qui constituent ce que l’on nomme le « terrain ». Ne dit-on pas que « les yeux sont le miroir de l’âme » ?
Zone de projection corporelle
L’iridologie, avec d’autres méthodes telles que la morphologie, permet ainsi d’évaluer les tendances personnelles, les prédispositions et les faiblesses de certains organes avant l’apparition de symptômes. L’iris représenterait pour les naturopathes la zone de projection de tout notre corps. C’est ainsi que, de manière empirique, chaque organe y serait représenté, tout comme la podo-réflexologie est basé sur le fait que tous nos organes sont connectés avec des points précis au niveau de la plante des pieds.
L’iridologie se pratique avec une loupe éclairante ou un iridoscope (sorte de gros microscope) permettant au praticien de bien observer la couleur, mais aussi le relief, la pigmentation et la tonicité de la trame des fibres constituant l’iris.
Un indice de vitalité
L’iridologue détermine le plan pupillaire et le plan radiaire ou ciliaire, le plan pupillaire étant le plus près de la pupille et le plan radiaire ou ciliaire étant le plus éloigné. Ces deux plans sont séparés par une ligne bien visible nommée angle de Fuchs. C’est la ligne du système nerveux orthosympathique.
Selon son parcours dans l'iris, elle constitue un indice de vitalité.
L’observation de la trame, relâchée ou tendue, serait le reflet de la force vitale disponible et de la résistance face aux différentes pathologies. Ensuite, l’iridologue s’attarde sur les bosses et les creux, mais aussi sur les taches et couleurs, qui sont des indices potentiels de certaines faiblesses organiques, en fonction de leur situation anatomique dans l’iris.
Trois couleurs, trois profils
Les iridologues, par la couleur de l’iris, ont créé certaines constitutions de base avec chacune des indications : l’hématogène, ou pigmentaire, c’est-à-dire les yeux bruns qui auraient une certaine sensibilité aux troubles circulatoires et aux surcharges métaboliques digestives, comme le diabète, ou des inconforts hépatiques et bilieux. La trame est plus ou moins visible ; le fibrillaire ou lymphatique, c’est-à-dire les yeux bleus avec des prédispositions aux allergies mais aussi aux infections respiratoires, aux eczémas, aux migraines et aux pathologies arthritiques. La trame est bien visible et peut même présenter une teinte blanchâtre, signe d’acidose ; le fibrillaire mixte ou biliaire, c'est-à-dire les yeux verts, noisette, clairs ou foncés, avec des problèmes hépatiques, urinaires, digestifs… La trame peut être complètement déstructurée, trouée, montrant une perte de la force vitale.
Évaluer plutôt que diagnostiquer
Actuellement, l’iridologie n’a pas été évaluée scientifiquement, ce qui fait dire à certains que cette technique est inefficace. Certes, comme méthode de diagnostic, il y aurait beaucoup d’éléments à discuter, mais il est empiriquement avéré que certaines données sont très précieuses comme éléments d’évaluation de la force vitale pour les tendances pathologiques liées au terrain de chacun.
On sait que l’iris est en relation direct avec le cerveau et retransmet les informations relatives à l’ensemble des métabolismes sous forme d’informations sectorielles au sujet de l’état et du fonctionnement de chaque système ou organe. Mais on sait aussi que toutes les cartographies ne sont pas identiques.
Une méthode non conventionnelle
Il est donc beaucoup plus sage de considérer l’examen de l’iris comme un moyen d’analyser les terrains et certaines déviations métaboliques ou organiques. L’iridologie est une méthode non conventionnelle, qui permet de fournir de nombreuses informations pour dépister et prévenir certains mal-être. Mais elle ne dépiste en aucune manière les cancers, même à un stade précancéreux, ni d’autres pathologies.
Très critiquée dans le monde médical actuel pour son manque de fondements scientifiques, l’iridologie n’est certes pas une méthode de dépistage infaillible et n’apporte pour l'heure aucune certitude, mais, à court terme, des études sérieuses prouveront, comme dans beaucoup de découvertes empiriques, que cette méthode peut apporter certains éléments concourant à améliorer notre état de santé. L’événement scientifique qui se tient à Paris prochainement apportera sans doute de quoi y voir plus clair.
Les professionnels
se rencontrent à Paris
L’observation de l’iris remonte à l’Antiquité, mais il faudra attendre 1867 et le Dr Ignaz von Peczely pour une première publication considérant notamment la topographie irienne : l’iridologie moderne était née. Utilisée comme outil de diagnostic par de nombreux médecins ou thérapeutes au Canada, aux États-Unis, en Allemagne et en Angleterre, l'iridologie est peu connue du monde médical en France. Pour y remédier, un Congrès international d’iridologie scientifique est organisé par la société d'édition et d'événements Extalia International en partenariat avec l’Institut français des sciences de l’homme (IFSH) et l’Association professionnelle des naturopathes francophones. Il a lieu à la Cité internationale de Paris les 19 et 20 septembre 2015, en présence de seize conférenciers internationaux. Thème : « L’Iridologie, une nouvelle réalité scientifique ». Infos : www.icsi2015.com
Actuellement, l'iridologie n'a pas été évaluée scientifiquement.
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