L’énergie des bourgeons révélée
Si l’arbre a de tout temps été à la fois témoin et guérisseur des maux qui affectent l’homme, quelques scientifiques se sont distingués pour en révéler la puissance thérapeutique. Parmi ceux-ci, le Dr Pol Henry. Il initiait, il y a cinquante ans, une toute nouvelle discipline alors baptisée « phytembryothérapie », dont l’ambition était de recueillir l’énergie potentielle et les principes actifs du bourgeon dans un solvant constitué d’eau, d’alcool et de glycérine.
Basée sur l’hypothèse que les tissus embryonnaires des arbres – surtout représentés dans les bourgeons – renferment des principes thérapeutiques, cette branche de la phytothérapie, aujourd’hui appelée gemmothérapie, se révèle finalement une approche plus que prometteuse au sein de médecines naturelles.
Relève assurée
Parmi les successeurs du Dr Henry, Philippe Andrianne, botaniste et directeur de la société HerbalGem, dont les macérats glycérinés de bourgeons sont aujourd’hui largement distribués en Europe, est un des plus fervents défenseurs de cette discipline qu’il concourt à développer depuis 1995 au sein de ses laboratoires. Auteur d’un premier livre en 1999, Philippe Andrianne publie cette année un « Traité de gemmothérapie, la thérapeutique par les bourgeons », retraçant l’histoire de la gemmothérapie et décrivant les indications de plus de 55 bourgeons unitaires ainsi que de nombreux complexes développés par sa société.
L’originalité de ce nouvel ouvrage réside dans « le fait d’y avoir accordé une plus grande importance au symbolisme et aux utilisations traditionnelles de l’arbre à partir desquelles nous avons pu obtenir des indications sur les propriétés des bourgeons. J’y ai également développé tout l’aspect énergétique de l’étude des bourgeons. Nous avons étudié l’énergie contenue dans les bourgeons par spectrométrie gazeuse, ce qui nous a notamment permis de confirmer les moments idéaux de récolte pour bénéficier de toute l’énergie de ces tissus embryonnaires. C’est le premier ouvrage dans lequel cet aspect énergétique est abordé ! Dans le futur, la gemmothérapie va se développer d’une part par l’étude de ses principes actifs chimiques, mais aussi par l’étude de son aspect énergétique et l’emploi de méthodes de mesures énergétiques telles que l’électro-acupuncture ou l’analyse non linéaire NLS. Certains thérapeutes et médecins avec lesquels nous collaborons possèdent ces appareils de mesures et nous communiquent leur retour sur l’efficacité des bourgeons et leur capacité à agir au niveau cellulaire pour restaurer la santé de leurs patients ! »
Largement explicitées aux lecteurs, les nombreuses propriétés préventives et curatives des bourgeons représentent donc une information précieuse au service de leur santé. Même si l’accompagnement par un médecin se révèle indispensable en cas de pathologie lourde, il ne fait aucun doute que les indications thérapeutiques décrites aideront tout un chacun à prendre sa santé en main naturellement puisque, comme le dit Philippe Andrianne lui-même : « L’avantage de la gemmothérapie, c’est que les remèdes sont faiblement concentrés et ne présentent donc aucun risque d’intoxication. C’est sans doute ce qui explique leur succès et le fait que les patients les utilisent si facilement ! »
Incontournable Auteur d’un « Traité de gemmothérapie, la thérapeutique par les bourgeons » qui vient de paraître aux Éd. Amyris, Philippe Andrianne est président de la Fédération européenne d’herboristerie (FEH) et président de l’Association internationale de gemmothérapie (AIG) au sein desquelles il dispense des formations en herboristerie et gemmothérapie. Pour tout renseignement : FEH, BP 47, 6690 Vielsalm, Belgique. Tél. : +32 80 41 82 06. |
Perspectives d’avenir
À une époque qui voit poindre les limites de l’approche médicale classique et semble se diriger vers une médecine intégrative des approches conventionnelles et alternatives, la gemmothérapie a donc certainement de beaux jours devant elle ! Pour HerbalGem et son directeur, « l’avenir de la gemmothérapie passe en premier lieu par la qualité des produits. Le développement d’études cliniques telles que celles que nous réalisons avec des médecins et des universités, et la reproductibilité des résultats thérapeutiques obtenus sont également fondamentaux ! »
Gageons donc que le traité qui vient de paraître ne sera pas le dernier !