La thérapie marine : de René Quinton à aujourd'hui
René Quinton (1866 – 1925), célèbre biologiste et physiologiste français, a abordé de nombreux domaines de la connaissance et, par sa formation humaniste et scientifique, a été considéré comme un sage. Dans ses nombreuses oeuvres, connues ou inédites, il a appliqué une maxime constante, « la science de la sensibilité », intégrant ainsi le matériel et le spirituel dans un ensemble harmonieux. Outre ses recherches dans les domaines de la biologie et de la physiologie, il fut philosophe, héros militaire, mécène et promoteur de l’aviation.
Le vivant résiste et s'adapte
Dans un de ses livres, il écrit : « Face au monde physique qui obéit à des lois stables, l’évolutionnisme nous avait habitués à considérer la matière vivante comme une substance plastique modifiée par l’environnement, s’adaptant pour survivre aux conditions variables de la terre ». Or, en 1897, René Quinton formule un principe nouveau qui, sans nier l’évolution, montre l’objectif final que poursuit la vie sous toutes ses formes. Au lieu d’obéir passivement à l’influence de l’environnement, la vie résiste à ces modifications. Les formes anatomiques changent pour aider à maintenir la température et la concentration saline du milieu marin originel.
La mer, un liquide vital
La maladie apparaît ainsi comme étant une altération de ce milieu fondamental. Cette formulation a conduit René Quinton à baser sa théorie scientifique sur une prémisse universelle, qui a constitué sa thérapeutique de base : reconstituer la cellule endommagée en utilisant l’eau des océans, milieu vital dont la minéralisation continue d’être identique à notre milieu interne.
Une découverte fondamentale
Cette découverte fut confirmée par Henry Doffin, professeur de Biologie de la Faculté de Sciences de Poitiers, qui déjà affirmait, en 1950, que « la mer contient l’universalité de ce qui existe sur terre ».
Chaque litre d’eau de mer contient une moyenne de 300 milligrammes de dérivés prébiotiques du carbone, tels que les acides aminés, les sucres, les vitamines, etc. Les ions (présents en phase liquide, absents en phase solide) sont des éléments chimico-électroniques naturels, transformés par le phytoplancton et le zooplancton, en chaînes naturelles assimilables. Ils agissent, par effet de synergie, en symbiose naturelle avec notre organisme, dont la formulation minérale des liquides est analogue à l’eau de mer. Actuellement, la présence de 78 éléments a été détectée.
La preuve par l’expérimentation
Un autre chien est saigné totalement par l’artère fémorale. L’animal est au bord de la mort, perdant alors le réflexe cornéen. On lui injecte de l’eau de mer durant 11 minutes : le reflexe réapparaît, le chien revient à lui, se lève et le jour suivant se promène dans tout le laboratoire. Le chien, baptisé Sodium, mourra 5 ans plus tard écrasé par un tramway...
L’eau de mer, pour préserver la vie
Pour conclure ses expériences, René Quinton passe à l'étude des globules blancs qui, en raison de leur fragilité, sont difficilement maintenus vivants dans un milieu « vital » artificiel. Quinton élargit l’étude à toutes les espèces : poissons, batraciens, reptiles, mammifères et oiseaux. Dans tous les cas, les globules blancs immergés dans le liquide marin continuent à présenter tous les signes d’une vitalité normale.
Dans une étude récente, le Dr José Miguel Sempere, professeur à l’Université d’Alicante, titulaire de la chaire de Biotechnologie, conclut : « Je suis convaincu que les globules blancs se maintiennent pendant plus longtemps dans la solution Quinton Isotonic, et certainement au-delà des 96 heures observées jusqu’à présent ».
Les Laboratoires Quinton : depuis 1905 au service de la médecine
L'harmonisation européenne fait disparâitre le Quinton du Vidal
En 1989, les Laboratoires Quinton–Océan-Thérapie ouvrent une nouvelle voie dans le cadre des « compléments alimentaires ». En 1996, la patente est obtenue et les Laboratoires Quinton International, dont le siège central se trouve à Alicante (Espagne), sont créés, dans le cadre de l’Industrie pharmaceutique, avec les autorisations correspondantes octroyées par l’Agence du médicament pour la qualité (GMPs) de l’élaboration à froid des spécialités thermolabiles (qui se dégradent sous l'effet de la chaleur au-delà de 44,5 °C).
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